La technique
Envie de cadre ovale ? Technique et modèles de base.
Envie de cadre ovale ? C’est une nouvelle fiche technique que nous vous proposons, après Envie de carnet VOIR ICI.
Avez-vous remarqué les nombreux modèles de cadres textiles dans le livre de Léa Stansal : LA BRODERIE D’EMBELLISSEMENT ou l’histoire fragmentée du photographe de PichtchiPoï PAR ICI.
Ce dimanche, nous vous proposons de réaliser trois tailles de cadres ovales avec une seule plaque de molleton rigide VOIR ICI.
Le premier, le grand cadre A : taille 18,5 cm x 14 cm – épaisseur de 3 cm.
Le second, le cadre moyen B : taille 14 cm x 9 cm – épaisseur de 2 cm.
Le troisième, le petit cadre C : 9,50 cm x 6 cm – épaisseur de 1,5 cm.
Le montage du cadre :
En premier lieu, tracez le patron du ou des cadres choisis sur une plaque de molleton rigide ICI, et découpez-le.
Déchirez une ou des bandes de tissu de 3,5 cm de large. Puis l’enrouler autour du cadre.
Conseil de Léa :
Encollez au préalable votre cadre en molleton rigide avec de la colle en bombe repositionnable et temporaire avant de poser le tissu. Vous évitez l’utilisation d’épingles et ainsi de vous piquer les doigts !
Réalisez des cadres de différentes tailles pour plus de créativité.
Vous pourrez ainsi les superposer, par exemple.
Pourquoi ne pas aussi les poser sur un carnet ?
Avec une aiguille longue plus-plus ICI et un fil à broder Laïna ICI pris en double, faites des petits points traversant pour fixer le tissu sur le cadre et le décorer.
Voilà, vous savez maintenant comment réaliser techniquement un cadre très rapidement et facilement.
Pour embellir votre cadre, visitez la boutiqueleastansal.com.
Besoin d’inspiration ? Appliquez une broderie, placez un petit animal, posez des perles, ou bien encore un branchage perlé… les idées ne manquent pas !
CLIQUEZ ICI et LA. Il y a de nombreuses nouveautés.
Je vous donne rendez-vous à dimanche prochain pour apprendre à embellir un cadre.
Pour terminer, un rendez-vous à noter pour y découvrir nos nombreux cadres textiles. Retrouvons-nous au salon AIGUILLE EN FETE du 7 au 10 mars 2019, PARIS EXPO PORTE DE VERSAILLES – HALL 6 – STAND K006.
Inscrivez-vous à l’atelier animé par Zonzon le jeudi 7 mars entre 12H30 et 13H30 C’EST ICI pour réaliser un branchage fruité.
A vos aiguilles.
Bon dimanche.
Envie de carnet ? Technique et modèles de base
Envie de carnet ? c’est une bonne idée car c’est toujours un ouvrage spectaculaire et réalisable dans la journée !
C’est aussi l’occasion de se replonger dans le livre « Carnets cousus et mots brodés » de Léa Stansal édité en 2010 VOIR ICI. En voici les premières lignes :
Depuis des générations, de nombreuses mains ont travaillé à la réalisation du précieux contenu de la valise en moleskine de Chamomilla : des carnets en tissu. C’est moi, Léa Stansal, sa descendante, qui ai reçu ce trésor en héritage.
Nous vous proposons ce dimanche de réaliser deux carnets textiles avec une seule plaque de molleton rigide VOIR ICI, mais de deux tailles différentes et réversibles.
Le premier MODELE CARNET A. Sa taille : 15 cm de haut sur 8,5 cm de large avec une épaisseur de 3 cm.
Le deuxième MODELE CARNET B. Sa taille : 13 cm de haut sur 10 cm de large avec une épaisseur de 2 cm.
Le montage du carnet :
En premier lieu, tracez le patron du carnet choisi sur une plaque de molleton rigide ICI, et découpez-le.
Puis, vaporisez de la colle repositionnable et temporaire sur les rectangles de molleton rigide (sur une seule face). Placez-les sur un coupon de molleton souple et fin. Puis collez sur l’envers d’un coupon de tissu (Tissu N°1) de 5 cm plus grand environ. Le moins large des rectangles au milieu, les deux autres placés de part et d’autre, espacés de quelques millimètres. Repliez le surplus de tissu.
Ensuite, déchirez (pour garder le côté effiloché) et encollez un coupon d’un deuxième tissu (Tissu N°2) de la taille du carnet fini.
Avec une aiguille longue plus-plus ICI et un fil à broder Laïna ICI pris en double, faites un point avant au niveau des deux espaces laissés libres entre les molletons rigides, afin de bien marquer la reliure du carnet.
Toujours avec la même aiguille longue, fixez les ourlets à points glissés. Vous pouvez également traverser toutes les épaisseurs du carnet de quelques points.
Voilà, vous savez maintenant comment réaliser techniquement un carnet très rapidement. Vous constaterez que vous pouvez choisir selon votre gré, le côté que vous réserverez à la couverture et celui pour l’intérieur !
Pour embellir votre carnet, il vous faudra broder le tissu choisi pour la couverture avant de monter votre carnet. N’oubliez pas d’encoller au préalable un coupon de toile à beurre VOIR ICI.
Besoin d’inspiration ? Appliquez une image, une broderie, placez un petit animal, posez des perles, ou bien encore un branchage… les idées ne manquent pas !
Vous trouverez dans la boutiqueleastansal.com de nombreux STARTERS ICI qui vous permettront de réaliser en vous amusant des carnets très créatifs, tout en profitant des PROMOTIONS (dans la limite des stocks disponibles) VOIR ICI.
RAPPEL : LE DIMANCHE 3 FEVRIER APPROCHE – INSCRIVEZ VOUS VITE !
IL RESTE QUELQUES PLACES !
Bon dimanche.
Une image à broder, comment faire ?
Une image à broder, c’est avant tout une question de coup de cœur !
Et, ce n’est qu’une fois entre nos mains, on l’on se demande comment on va la broder… Avant d’être créatif, l’exercice nécessite un peu de technique.
A titre d’exemple, Léa a choisi une image à broder : « Rudbeckia Jaune » VOIR ICI. Une image imprimée sur un natté de coton de 22 cm x 25 cm de haut, très agréable à broder.
La préparation :
Avant de commencer, il est nécessaire d’effectuer une petite préparation. En premier lieu, redécoupez, si besoin, votre image. Puis placez-la, préalablement encollée, sur un tissu de fond. Nous avons choisi un coupon de Lin Teint de coloris bleu ciel PAR ICI.
Conseil de Léa :
J’utilise de la colle repositionnable et temporaire en bombe que je vaporise toujours sur le tissu le plus grand. Prenez la précaution de positionner la bombe au moins à 30 ou 40 cm de hauteur. L’avantage : cela n’encrasse pas mes aiguilles !
Ensuite, collez de la même manière le tissu de fond sur un coupon de toile à beurre légèrement plus grand PAR ICI.
Ainsi tendu, l’ensemble devient rigide et permet de travailler « au doigt », c’est-à-dire sans cercle ni métier. L’ouvrage terminé, ce dernier retrouvera sa souplesse avec le temps et les diverses manipulations du matelassage.
L’utilisation de cette technique n’est pas nouvelle. Autrefois elle empêchait le molleton de s’échapper entre les coutures du patchwork et de la doublure. Son usage s’est perdu avec l’arrivée des molletons modernes ayant subi tous les traitements adéquats.
La broderie du pourtour d’une image à broder :
Afin de fixer l’image sur le tissu de fond et cacher la frontière entre les deux tissus, plusieurs points de broderie sont à notre disposition.
Ce dimanche, Léa nous propose de réaliser un Point de Mirliton avec le ruban Mina coloris bleu/vert malachite ICI, l’une des couleurs présentes sur l’image.
Pour cela, brodez une série de points arrière avec une aiguillée de fil Arachnée PAR LA. La longueur des points doit être adaptée à l’épaisseur du ruban choisi pour réaliser le point de mirliton. Pour le ruban Mina, des points d’un demi-centième conviendront.
Conseil de Léa :
Votre ligne de points arrière ne doit pas suivre systématiquement le pourtour de l’image. N’hésitez pas à vous en écarter de part et d’autre plus pour de créativité.
Puis avec une grosse aiguille à bout rond, ce qu’on appelle un « pieu » VOIR ICI, passez le ruban Mina à travers les points précédemment réalisés. Attention de le laisser souple afin de laisser une boucle à chaque passage.
Pour varier les plaisirs et créer l’irrégularité, Léa vous propose de faire un point de mirliton simple par endroit et double sur d’autres parties.
Pour fixer les boucles et en même temps, embellir votre point de mirliton, posez des perles. avec le fil à broder Arachnée PAR LA et une aiguille à perles PAR ICI. Nous vous proposons les « Belles Mélangées » coloris « Mauve au Parme » VOIR LA.
Restez connecté sur ce blog pour découvrir comment Léa va poursuivre la broderie de cette image.
A vous de jouer maintenant.
A vos aiguilles.
Bon dimanche.
Les couleurs, elles sont partout !
Les couleurs font le monde des hommes qui les cherchent, les recréent, les inventent.
Selon Michel Pastoureau, historien, anthropologue et spécialiste des couleurs, des images et des symboles :
Ce n’est pas un hasard si nous voyons rouge, rions jaune, devenons verts de peur, bleus de colère ou blancs comme un linge. Les couleurs ne sont pas anodines. Elles véhiculent des tabous, des préjugés auxquels nous obéissons sans le savoir, elles possèdent des sens cachés qui influencent notre environnement, nos comportements, notre langage, notre imaginaire. Les couleurs ont une histoire mouvementée qui raconte l’évolution des mentalités.
Pour Cosabeth Parriaud, artiste plasticienne textile, les couleurs sont aussi au centre de toute son attention et de son travail. C’est même l’élément le plus important car c’est ce que l’œil perçoit en premier.
Mais les choisir, les mélanger, les associer… c’est parfois bien difficile !
Pourtant la couleur cela s’apprend, nous dit Casabeth. Pour cela elle nous propose un stage à l’atelier de Léa Stansal de Joinville-le-Pont – 27 bis avenue du Parc (RER A – JOINVILLE LE PONT).
La vocation de ce stage n’est pas de changer le goût des stagiaires, mais d’étudier des règles simples basées sur l’équilibre des couleurs (harmonie objective) et qui vous aideront à mieux harmoniser vos tissus.
Vous enrichirez considérablement votre palette et composerez ainsi beaucoup plus facilement vos prochaines créations traditionnelles ou contemporaines.
Mes exercices sont proposés avec des tissus collés, pas de couture.
Grâce à ce cours, vous apprendrez à classer les couleurs, à les harmoniser et les associer.
« L’harmonie n’a rien à voir avec l’accord de nuances dans une gamme unique. Elle peut reposer sur des contrastes. »
Vous ne regarderez plus vos tissus de la même façon !
Inscrivez-vous vite en adressant un mail directement à Casabeth : cosabeth.parriaud@gmail.com.
Pour découvrir le travail de Cosabeth, visitez son site internet ICI et son Facebook PAR LA.
C’est un cadeau à offrir ou à s’offrir.
Bonnes fêtes et bon dimanche.
Perles en grappes ou en paquets : comment les poser ?
Perles en grappes ou en paquets, c’est l’une des façons de broder les perles. Nous allons vous expliquer ce dimanche cette technique de la broderie d’embellissement.
Pour un effet spectaculaire, utilisez de préférence des perles variées. Choisissez-les de toutes les tailles et coloris. Des rondes ou à facettes, allongées ou aplaties, givrées ou opalescentes, translucides et opaques…
Les « Belles mélangées » ont été créées pour cela. Ce sont des assortiments de perles dans de de nombreuses couleurs choisies par Léa Stansal VOIR ICI et idéales pour les broder en grappes.
Petit rappel : il y a une différence importante entre « poser des perles » et « broder avec des perles » ARTICLE A LIRE OU RELIRE ICI.
Conseil de Léa :
Dans le premier cas, on va chercher l’aiguille la plus fine et le fil le plus discret. Dans le second cas, et c’est ainsi que je le pratique, mon choix va se porter vers l’aiguille qui remplira le trou de la perle au mieux. Son chas acceptera le fil le plus visible.
Un assortiment d’aiguilles à perles ICI vous est proposé sur le site de la boutiqueleastansal.com. Il faut tâtonner entre les tailles jusqu’à trouver celle qui accepte les perles et le fil choisis.
LA TECHNIQUE DES PERLES EN GRAPPES OU EN PAQUETS :
En premier lieu, choisissez un fil à broder solide. Nous vous conseillons le fil Arachnée PAR ICI utilisé en double. C’est-à-dire : prenez une longue aiguillée de la taille d’un bras. Enfilez un brin de fil Arachnée dans le chas de votre aiguille à perles. Puis, pliez le fil en deux et faites un nœud au bout en prenant les deux brins ensemble.
Le fil à broder Arachnée, ainsi pris en double, assurera la solidité et remplira au mieux le trou des perles.
Commencez par faire un ou deux points d’arrêt. Puis, prenez 3, 5 ou même 7 perles et fixez les en réalisant un point arrière. Recommencez plusieurs fois pour constituer des grappes ou paquets de perles.
N’oubliez pas votre dé pour protéger votre doigt et faciliter la pénétration de l’aiguille dans toutes les épaisseurs de tissus composant le coupon matelassé pour la réalisation de votre sac Fourre-Tout PAR LA.
Pour terminer, vous trouverez dans la boutiqueleastansal.com un kit complet pour réaliser la pochette Fourre-Tout en deux coloris. Vous pourrez aussi la décorer à votre convenance, avec pourquoi pas des feuilles vertes PAR LA ou avec l’image brodée « Sur ses pas » KIT ICI.
A vos aiguilles.
Bon dimanche.
Inspirations brodées de la Haute Couture
Inspirations, inspirations… la Fashion Week est une grande source inspirations pour nous les brodeuses.
Les vêtements brodés, les imprimés fleuris, les motifs patchwork et la fausse fourrure sont tendance.
Modèles Dolce-Gabbana, Dior et Valentino.
Pour une illustration d’une parfaite utilisation de nos fils d’embellissement, Léa a acheté une belle jupe. Et elle l’a embellie en appliquant des motifs en tissu et des broderies anciennes. Sans oublier de les vaporiser préalablement avec de la colle repositionnable en bombe. Puis, elle a attaché ses motifs en les brodant avec différents fils et matières.
Très réussie, elle est la plus belle pour aller danser !
Regardons de plus près les broderies réalisées par Léa.
En premier lieu, des points d’arête avec le fil fantaisie Ronce PAR ICI.
Puis, des roses accordéon avec la tricotine Cristal PAR LA.
Les marguerite sont faites de points lancés réalisés avec le ruban Dahlia PAR LA. Puis au centre des points de nœud avec la tricotine Suave PAR ICI.
Egalement, des points de tournicoton avec la fantaisie Hortensia PAR LA.
Ensuite, brodez en points lancés des petites fleurs bleues en tricotine Suave PAR LA ou en points de nœud.
Et, des fleurs brodées au point lancé avec le ruban Chiffon PAR ICI.
En conclusion, aidez vous des motifs figurant sur les tissus et dentelles choisies.
Pour terminer, retrouvez la galerie des points de broderie ICI.
Le résultat sera toujours spectaculaire !
A vous de jouer en brodant l’un de vos vêtements. La Haute Couture est à votre portée et de plus, faites avec vos propres mains.
Sans attendre, à vos aiguilles.
Bon dimanche.
Etoile 3D, broderie d’embellissement et patchwork.
L’étoile 3D est un modèle qui associe les techniques de la broderie d’embellissement et celles du patchwork.
Léa Stansal nous a proposé douze étoiles brodées, une pour chaque mois. Et grâce à elles, vous avez pu découvrir sa méthode de broderie d’embellissement avec des matières choisies et teintes artisanalement pour vous.
Retrouvez les 12 étoiles sous forme de kit complet sur le site de la boutiqueleastansal.com VOIR ICI.
Par ailleurs, les tutos pour les réussir sont disponibles et gratuits sur notre blog :
JANVIER ICI – FÉVRIER ICI – MARS ICI – AVRIL ICI – MAI ICI – JUIN ICI – JUILLET ICI – AOÛT ICI – SEPTEMBRE ICI – OCTOBRE ICI – NOVEMBRE ICI et enfin DÉCEMBRE ICI.
Aujourd’hui, je vous présente une toute nouvelle étoile 3D brodée par Léa.
Et je vous propose de faire ensemble un petit exercice d’étude.
Tout d’abord examinons cette étoile à six branches composée de losanges brodés de deux motifs différents.
En premier lieu, la première broderie, à dominante turquoise, est réalisée sur un tissu de coloris marron. Ces deux couleurs vont très bien ensemble.
Regardons de plus près :
Le ruban Chiffon VOIR ICI est brodé au point lancé pour dessiner une grande feuille. Faites également des points lancés avec une aiguillée de fil à broder Araignée VOIR LA. Avec la tricotine Suave VOIR LA, faites des points de nœud.
En second lieu, le deuxième motif est brodé sur un tissu de coloris gris bleuté. Examinons la broderie.
La base de la branche est un point d’arête sur lequel la fantaisie Ronce VOIR ICI est mirlitonnée. Les feuilles sont des points lancés réalisés avec un ruban chiffon VOIR LA. Puis posez des perles de rocaille à l’extrémité VOIR PAR ICI.
Avec une aiguillée de Laïna coloris noir VOIR LA, soulignez la broderie avec de nombreux points lancés.
Et pour finir, qui a t-il au centre ?
Brodez une rose araignée avec de la fantaisie Hortensia VOIR ICI et quelques perles Fluo ICI et des perles de Murano VOIR LA.
Pour terminer, posez par grappes des perles de rocailles bicolores sur le pourtour de l’étoile 3D.
Vous hésitez à vous lancer ? Venez broder votre étoile 3D au club des brodeuses. Pour vous inscrire, c’est très simple. Adressez-moi un mail. Voici mon adresse : blogazonzon@hotmail.fr. En retour vous recevrez une fiche d’inscription et le programme.
Les horaires : 10 h à 16 h 30. Tarif : 40 € la journée.
Aucune obligation : vous pouvez librement réserver pour un ou plusieurs samedi. Ne tardez pas, les places sont limitées !
Et n’oubliez pas de suivre le travail des élèves de Léa sur Instagram : cliquez ICI.
A vos aiguilles.
Bon dimanche.
Gaze ou toile à beurre, quelle est la différence ?
Gaze, « tissu à armure toile », léger et transparent, confectionné à l’origine avec du coton peu tordu, par un tissage de fils écartés.
C’est le mode d’entrecroisement des fils de chaîne (longitudinaux) et des fils de trame (transversaux) qui structure cette toile. Cette particularité de la gaze de présenter des intervalles très réguliers entre les fils de chaîne et les fils de trame sert tout d’abord en meunerie pour le tamisage de la farine notamment (« blutage ») .
UN PEU D’HISTOIRE :
Le mot « gaze » viendrait de la ville de Gaza au Proche-Orient. Importée depuis la fin du Moyen-Age, elle est fabriquée en France (Lyon et Paris). Elle connaît une grande vogue aux XVIIIe et XIXe siècles.
Tissée avec de la soie, la gaze est utilisée pour faire des voiles et des écharpes.
En coton, on en fait des pansements, des moustiquaires ainsi que des couches (double gaze).
L’usage de la gaze est également lié à l’apparition du tutu au XIXe siècle. À l’époque, certaines danseuses achètent de la gaze pour réaliser elles-mêmes leurs tutus.
SES DECLINAISONS :
La toile à beurre que l’on utilise pour la broderie d’embellissement est également de la gaze de coton, mais elle est empesée temporairement.
La tarlatane est aussi une étoffe de coton à tissage très lâche mais très apprêtée.
En revanche, la mousseline est un terme générique. En effet, il désigne des étoffes fines et souvent transparentes, à structure ouverte, tissées en armure toile ou gaze. Au Moyen-Age, le mot désignait un tissu précieux de soie brochée provenant de la ville de Mossoul.
SON UTILISATION DANS LA BRODERIE D’EMBELLISSEMENT :
L’utilisation de la toile à beurre empesée VOIR ICI est l’un des points fondamentaux de la broderie d’embellissement et de la méthode de Léa Stansal.
Conseil de Léa :
Avant tout, je colle avec de la colle repositionnable et temporaire en bombe mon tissu sur un morceau de toile à beurre légèrement plus grand que mon tissu. Ainsi tendu, l’ensemble devient rigide et me permet de travailler « au doigt », c’est-à-dire sans cercle ni métier. L’ouvrage terminé, ce dernier retrouvera sa souplesse avec le temps et les diverses manipulations du matelassage.
La gaze a une tout autre utilisation :
Froissée, pliée, froncée, elle est appliquée directement sur une broderie pour lui donner plus de volume, avec une bande de gaze entourant une image, celle de Melle Rose, par exemple.
Pour réaliser ce carnet, vous aurez besoin d’un Pack carnet C’EST ICI, du Starter Melle Rose C’EST ICI et du kit Fagot PAR LA.
Petit rappel : Le tuto pour le carnet est PAR ICI et pour les fagots est PAR LA.
De plus, Léa a sublimé la gaze en réalisant de nombreuses teintures nous permettant ainsi d’imaginer ainsi une prairie fleurie, un ciel d’orage, un marais, … et plein de choses encore !
Enfin, retrouvez ICI toutes ces belles couleurs.
Bon dimanche
A vos aiguilles.
Carnet textile : comment faire ?
Carnet textile pour broder nos pensées intimes, accrocher nos souvenirs rapiécés, compiler nos idées farfelues.
Léa Stansal a créé de nombreux carnets de tissus à la manière des scrapbooks et les a rassemblés dans un livre « Carnets cousus et mots brodés ».
Il existe plusieurs façons de monter un carnet textile. Nous vous expliquerons aujourd’hui la méthode la plus simple et la plus rapide, à la portée de tous.
En premier lieu, choisissez le thème de votre carnet et sa taille.
Conseil de Léa :
Lorsque vous aurez trouvé votre tissu « coup de cœur », la réalisation de la couverture deviendra une évidence.
Le matériel :
Vous aurez donc besoin d’une image et d’un tissu de fond qui constitueront la couverture, de molleton rigide, d’un tissu pour la doublure et enfin d’un poilu-velu, de fil à broder Laïna et de quelques perles.
Nous avons choisi le tissu « Autour du monde » ICI pour la couverture et de la Toile à matelas teinte par Léa Stansal pour la doublure et des perles Fluo ICI.
Choisissez parmi les nombreux et nouveaux sachets « starters » proposés ICI. Ce sera le point départ de votre carnet.
On commence toujours par choisir et tracer la taille de son carnet sur le tissu extérieur et par broder l’image choisie. Cette phase préliminaire est très importante.
Le montage du carnet :
En premier lieu, tracez le patron de votre carnet sur une plaque de molleton rigide ICI, et découpez-le.
Puis, vaporisez de la colle repositionnable sur les rectangles de molleton rigide (sur une seule face) puis placez-les sur l’envers du tissu choisi pour la doublure du carnet. Le moins large des rectangles au milieu, les deux autres placés de part et d’autre, espacés de quelques millimètres. Découpez le tissu au ras du molleton rigide.
Encollez l’envers du tissu pour la couverture avec de la colle repositionnable, ici le tissu « Autour du monde » et posez au centre de celui-ci l’ensemble constituant l’intérieur du carnet. Pliez et rabattez les quatre côtés. Faites au préalable un petit pli vers l’intérieur pour obtenir un angle esthétique.
Conseil de Léa :
Je prends soin d’effilocher mon tissu. Vous savez bien que je ne peux pas m’en empêcher ! Mais vous pouvez aussi faire un ourlet conventionnel.
Avec une aiguille longue plus-plus ICI et un fil à broder Laïna ICI pris en double, faites un point avant au niveau des deux espaces laissés libres entre les molletons rigides, afin de bien marquer la reliure du carnet.
Toujours avec la même aiguille longue, fixez les ourlets à points glissés. Vous pouvez également traverser toutes les épaisseurs du carnet de quelques points.
Entourez le centre de votre carnet avec trois tours de Poilu velu. Faites un nœud en bas et coupez en laissant dépasser deux centimètres de Poilu-velu. Fixez en réalisant quelques petits points toujours avec votre aiguillée de Laïna. Terminez en ajoutant quelques perles Fluo de différentes tailles. Posez-les façon « groseilles » VOIR ICI.
Simple et rapide ? non
Quelques exemples :
Le carnet « Rosalie » (starter Rosalie ICI).
Le carnet « Sur ses pas » (Le Kit est ICI et ICI – le pas à pas ICI).
A votre tour…
Bon dimanche.
Perles brodées ou posées ? là est la question
Les perles, emblèmes de la beauté naturelle éternelle, sont depuis toujours des objets chéris et vénérés. D’abord symboles portés en bijoux ou en amulettes, elles sont devenues monnaies d’échange ou utilisées pour des usages médicaux et superstitieux.
Nos ancêtres fabriquaient des perles avec les matériaux les plus divers : corne, ivoire, bois, terre, corail, ambre ou encore en verre dans l’île de Murano. C’est pour cela que l’on trouve des broderies de perles sur tous les continents.
De nombreuses techniques sont utilisées : le crochet de perles en plaçant une perle dans chaque maille, le filet consistant à assembler des perles en constituant un filet aux mailles en forme de losange, le tissage en utilisant des fils de trame sur lesquels des perles sont enfilées ou bien encore le tricot.
Pour la broderie de perles, les perles brodées peuvent être appliquées isolément, couvrir des plages entières de tissu, souligner des contours ou encore former des zones en relief.
Mais, il y a une différence importante entre « poser des perles » et « broder avec des perles ».
Dans le premier cas, on va chercher l’aiguille la plus fine et le fil le plus discret. Dans le second cas, et c’est ainsi que je le pratique, mon choix va se porter vers l’aiguille qui remplira le trou de la perle au mieux et dont le chas acceptera le fil le plus visible.
Regardez comme les surfaces se remplissent vite et les couleurs vives se réjouissent !
La broderie d’embellissement aime que l’on travaille toutes sortes de matières et affectionne particulièrement être ornée de perles.
En voici une illustration dont les coutures à la manière des « Crazy quilts » traditionnels, sont maintenues avec de la broderie.
Tout commence par un point d’arête au perlé de soie qui promène ses lignes sinueuses et irrégulières.
Puis, chacune de ses pointes est repiquée d’une perle de rocaille blanche : ce travail est réalisé avec deux brins de mouliné de coton mis en double, ce qui pose quatre fils bien visibles sur l’étoffe. Le choix des coloris renforce le contraste. C’est volontairement que le point dépasse la perle. Ainsi, nettement plus grand qu’elle, il se laisse mieux voir.
Le choix de l’aiguille a également beaucoup d’importance.
Tous les conseils de Léa ICI.
Un assortiment d’aiguilles à perles ICI vous est proposé sur le site de la boutiqueleastansal.com. Il faut tâtonner entre les tailles jusqu’à trouver celle qui accepte les perles choisies.
Essayez les perles brodées façon « groseilles » : en premier lieu, sortez une aiguillée de fil à broder fin. Puis, enfilez une grosse perle puis une perle de rocaille. Ensuite, repiquez au centre de la grosse perle. Passez à la pose de la perle suivante.
Etoile de juin et ses groseilles gourmandes sont ICI et le cadre Baies de la forêt ICI.
N’hésitez pas à embellir vos ouvrages de perles Fluo ICI ou d’un assortiments de perles de rocaille, de toupie et autres perles fantaisies. Voir Piaf ICI.
Et pour broder le cœur des fleurs : Parfumée ICI ou pourquoi pas des baguettes ! voir les Pomponettes ICI.